Femme à tout flair - FISPA, jour 5

08.10.2025 - Femme à tout flair - FISPA, jour 5

Mercredi 8 octobre au matin, nous nous retrouvons au quartier général, place de la Cathédrale. Dans la salle, un épisode de FISPArle s’enregistre, Denis Surette remplit l’air d’essences musicales délicates.

A 10:00, Julie-Anne Leblanc rassemble une bonne vingtaine de personnes pour sa classe de maître. C’est l’art du clown qui y sera visité deux heures durant. Elle nous parle d’abord des cinq règles dont imprégner notre corps pour vivre pleinement l’expérience. “Rien à faire, tout à être”. Ok ! Dans un enchaînement d’onomatopées, on réapprend à penser simple. “Vous êtes dans votre pleine grandeur, prenez le temps de sentir votre poitrine s’ouvrir”. 

Regards complices, grands éclats de rire, mouvements spontanés, puis figés, sons aspirés de ces corps qui jouent, se tordent, s’étirent. Tout ceci deux heures durant, puis on partage nos ressentis. "J'ai beaucoup aimé être public, on est vraiment là dans les yeux, dans les gestes" dit Solange. "Il y a quand-même quelque chose de très vulnérable" ajoute Manu. Et oui, Julie-Anne nous rappelle que la grande humilité du clown, c’est de ne pas forcément être drôle là où on voulait l’être. 

"Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est que c'est très libérateur. On se permet cette légèreté, on joue avec ce rire-là. A aucun moment, je ne me suis demandé comment ça allait être pris. J'ai vraiment mis ma tête en OFF et dieu sait que je ne mets pas ma tête en OFF souvent !" nous dit Najwa. 

"Les erreurs en clown, ce sont des cadeaux, des occasions, des opportunités de partage. Si on s'autorise à mettre cette légèreté dans notre vie, …” 

A chacun-e de prolonger cette phrase de Julie-Anne avec son besoin de l’instant.

Manu Mainil

Crédit photo : Manu Mainil