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Le choix de la transparence versus celui de l’opacité

Le Conseil provincial des sociétés culturelles (CPSC) questionne à son tour les coupures de 400 000 $ imposées lors du dépôt du budget 2016-2017 à Arts-NB et doute des impacts positifs réels d’une telle mesure. Cette dernière vise à réduire le personnel de cet organisme autonome et à transférer les ressources résiduelles au Ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture.


La présidente du CPSC , Vicky Caron, résume ainsi la question : « quelles économies véritables allons-nous créer ? Cette mesure ne va-t-elle pas alourdir davantage l’appareil administratif du ministère ? Qui va écoper ? Les employé.e.s du ministère, les organismes ou les artistes ? Posons-nous la question ! »


Nous croyons en l’importance des comités de pairs lorsqu’ils sont soumis à des règles de bon fonctionnement et nous appuyons la thèse de la Dre Monica Gattinger en ce qui a trait à la convergence des programmes afin de conserver l’autonomie et contrer l’ingérence politique.

Au CPSC, ayant nous-mêmes à répartir une enveloppe au sein de nos membres accrédités, ce qui se fait par jury externe, nous savons à quel point le choix des jurés peut s’avérer partial, la ligne arbitraire pouvant être difficile à protéger. Le contexte de promiscuité politique qui prévaut au sein d’un ministère peut être défavorable à la transparence qu’impose un tel exercice. Nous souhaitons donc que le ministre Fraser tienne compte des recommandations du rapport Gattinger et qu’il accepte de revoir cette décision administrative.

 
 
 

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